« L’Orient et l’Occident sont des traits
que quelqu’un dessine à la craie sous nos yeux
pour nous prendre à notre propre jeu pusillanime. »[1]
(F. Nietzsche)
Dans l’histoire de la pensée, la question des relations entre Orient et Occident occupe une place insigne. Tout cela s’est engrené durant l’Antiquité en deux étapes principales liées à l’émergence de la métaphysique ainsi qu’à la pensée des sphères[2].
Cette opposition est née de la représentation cartographique du monde à l’époque présocratique avant d’être reprise par Platon, notamment dans Le Banquet et le Timée, sur le plan ontologique.