« L’Orient et l’Occident sont des traits
que quelqu’un dessine à la craie sous nos yeux
pour nous prendre à notre propre jeu pusillanime. »[1]
(F. Nietzsche)

 
Dans l’histoire de la pensée, la question des relations entre Orient et Occident occupe une place insigne. Tout cela s’est engrené durant l’Antiquité en deux étapes principales liées à l’émergence de la métaphysique ainsi qu’à la pensée des sphères[2].

Cette opposition est née de la représentation cartographique du monde à l’époque présocratique avant d’être reprise par Platon, notamment dans Le Banquet et le Timée, sur le plan ontologique.

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Dans le paysage – j’allais retirer ‘littéraire’ – d’aujourd’hui, Kenneth White poursuit sa « trajectoire erratique » de poète, d’essayiste et de voyageur. Pour le plus grand plaisir de ceux qui résistent au maillage du réel selon une rationalité unidimensionnelle et objectivante, le résident nomade de la maison des marées parcourt pour ses lecteurs l’espace européen dans l’épaisseur d’une chronologie qui dépasse presque toujours les cadres trop humains.

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