Vous trouverez ci-dessous un ensemble de ressources audiovisuelles, radiophoniques et textuelles relatives à Kenneth White, telles qu'on peut les trouver sur internet.

Avant de vous laisser les explorer, il est nécessaire d'apporter quelques précisions.

L'initiative de cette "Webographie" revient à Guillaume Maylander, qui l'a envoyée à Kenneth White et à moi-même en 2020. Lui et moi avons examiné les références indexées et avons procédé à quelques modifications (ajouts, retraits). Comme l'on peut s'y attendre pour internet, la qualité de ce qui est proposé varie parfois grandement, selon la qualité du matériel et selon les compétences dans la prise de son ou d'image.

Les ressources se partagent en audio, vidéo et texte avec une distinction, pour chacune de ces catégories, entre les interventions de Kenneth White lui-même et celles qui parlent de son œuvre et de la géopoétique (mais peut-on distinguer l'une de l'autre ?). Si la plupart des ressources textuelles de Kenneth White existent sous forme publiée, les documents audio et vidéo ont quant à eux le mérite de rendre perceptible la dimension orale de la communication de White. Les autres ressources peuvent quant à elles apporter un éclairage utile ou précieux sur la géopoétique qui s'y déploie. (Régis Poulet)
Lire la suite : Ressources Web sur Kenneth White

Il nous arrive, individuellement et collectivement, de regarder notre espèce d’un œil critique.

Ces derniers temps, on peut même dire que c’est devenu un passe-temps général qui tient souvent lieu de réflexion.

Il faut admettre que le portrait n’est pas reluisant.

Jamais espèce n’aurait eu un tel impact sur son environnement, au point de compromettre non seulement l’existence d’autres espèces mais la sienne propre.

Un dérèglement climatique express.

Une sixième extinction de masse.

Lire la suite : « L’Espèce pyrophile » par Régis Poulet

Tout au long de sa vie, Kenneth White a accordé une importance toute particulière au Nord. S’il a voyagé dans des contrées septentrionales telles que l’Alaska, le Labrador, la Scandinavie et le Hokkaido, il n’a pas exploré les pôles, malgré l’attrait de ces terres rudes. L’intérêt jamais démenti de White pour le Nord dépasse la géographie. L’Idée du Nord situe l’esprit à la racine de l’expérience humaine et le projette plus loin. Tout cela a d’ailleurs commencé pour White sur la côte Ouest de l’Écosse.

 

1.   L’Idée du Nord

Pour débuter notre périple autour de l’Idée du Nord chez Kenneth White, nous pouvons prendre comme point de départ son essai « A Sense of High North » publié dans On Scottish Ground[1].

Lire la suite : « Kenneth White, de l’Alaska au Hokkaido : l’Idée du Nord » par Régis Poulet


« Aucune disposition du présent Traité ne peut être interprétée 
comme constituant de la part d’aucune des Parties contractantes,
une renonciation à ses droits de souveraineté territoriale,
ou aux revendications territoriales,
précédemment affirmés par elle dans l’Antarctique »
(Traité sur l’Antarctique, article 4, 1961)

« Renaissant dans mon propre espace.
Maintenant je suis propriétaire établi
j’ai dix arpents de silence blanc
là tout au fond de ma tête
Des collines matricielles au monde blanc. »
(Kenneth White, Les Limbes Incandescents, 1976, p. 165)
Lire la suite : « La Maison et le Monde — écologie et géopoétique » par Régis Poulet (RGKW 2023)