J’aimerais commencer par citer un de ses amis et pairs en poésie, Gary Snyder, qui écrit à propos de lui :
« Quel autre poète nous donne une telle clarté, une telle ouverture, une telle pureté de l’esprit, un extrême-nord de l’âme, un chemin sans chemin ? »
Bien que les mots de « pureté » et d’« âme » puissent résonner différemment en français et que Kenneth White ne les reprenne guère, les propos de Gary Snyder condensent parfaitement ce qu’il y a à dire sur l’œuvre de l’auteur des Cygnes sauvages.